Spectacles.

  • Photographie > Serge Périchon

Un noeud à la mémoire

Monologue théâtral
Commande du Musée Industriel de la Corderie Vallois

L’ARGUMENT

Et si la Corderie Vallois était hantée ?...
Et si une ancienne ouvrière revenait errer entre les vieilles machines à la recherche de sa mémoire perdue ?…
Et si cette ouvrière était elle-même hantée par des souvenirs confus, en désordre, enchevêtrés dans sa tête comme une pelote de ficelle défaite et emmêlée par des années d’inactivité ?…
Car le temps a passé depuis la fermeture de la Corderie, en octobre 1978…
Malgré des allures de spectre sortant d’un autre âge, malgré des yeux hagards d’échappée de l’asile, cette ouvrière, tout à fait bienveillante, ne cherche pas à nous faire peur.
Elle revient simplement sur les lieux de son travail, remettant avec application ses pas dans l’atelier qu’elle a dû quitter il y a une trentaine d’années, cherchant à retisser une mémoire défaillante.

Une ouvrière sans travail, c’est comme un couteau sans manche auquel il manque la lame.
Car elle a tout perdu depuis la fermeture : les souvenirs, les mots, les noms des outils et des matériaux comme ceux des ex-collègues…
Mais, en bonne travailleuse manuelle, elle a su garder son intuition.
Quand on n’arrive plus à dire, il faut faire, il faut se mettre en mouvement. Et c’est comme le vélo : ça vous revient…
En plus, il y a du monde autour d’elle, un groupe venu pour la visite, et du coup, elle se sent moins perdue. C’est plus facile de prendre des gens à témoin que de tourner en rond toute seule…
Alors, elle parle, elle nous parle, elle s’agite, arpente, touche, tâtonne, remet des métiers en route…
En réanimant son ancien atelier, elle va devant nous retrouver, un à un, les mots, les souvenirs. Elle va recomposer le tableau et renouer peu à peu le fil d’Ariane de sa mémoire…

LA REPRÉSENTATION

Le spectacle se joue dans les lieux mêmes, sur les deux niveaux où sont installées les machines de la Corderie Vallois.
Durée prévue : 30 min

LA PRESSE EN PARLE

''C’est un monologue théâtral qui se passe dans les locaux même d’une corderie, transformés en musée. On y fabriquait des cordes tressées au XIXe siècle et jusqu’à la moitié du XXe. Le personnage raconte son embauche dans cette usine quand elle était encore gamine, alors que sa mère y travaillait déjà. Prétexte à raconter la vie de la fabrique et de ses ouvrières, de leurs rapports avec Monsieur Vallois le patron, pendant un siècle. 

Le texte d’Olivier Gosse est vivant, pas scolaire mais les scolaires le comprennent très bien ! C’est une leçon vivante, drôle et dramatique à la fois, d’histoire populaire. C’est joué avec beaucoup de sobriété, de vérité et de justesse par Sophie Caritté dans les locaux mêmes où son personnage a vécu et travaillé de longues années. On voit les métiers à tresser, les bobines, les engrenages, les poulies qui transmettaient l’énergie du l’eau du Cailly aux machines, par le biais de l’immense roue à aube. Tout est encore en état de marche. 

Un très beau morceau de notre histoire commune. Car à la fin du XIXe, les vallées du Cailly, du Robec, de la Seine et de l’Eure étaient essentiellement occupées par des fabriques de tissage, de filature, de corderie et de draperie (à Elbeuf).
Aujourd’hui, la Corderie de Notre-Dame-de-Bondeville se trouve dans un état parfait de conservation et dans un cadre magnifique.''

Jean-Luc Varin du Cabaret de la Vache Rebelle

DISTRIBUTION


  • Texte > Olivier Gosse
  • Mise en scène > Olivier Gosse
  • Avec > Sophie Caritté
  • Costumes > Pascale BARRE

Dossier de presse : Un noeud à la mémoire

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