Se présentant sous la forme d’une conférence, ce monologue théâtral retrace une affaire pénale d’adultère ayant eu lieu à Rouen en 1847.
À travers le destin d’une femme anonyme et de condition modeste, il met en lumière l’injustice flagrante subie par les femmes en matière de moeurs.
Evoquant les deux personnages impliqués dans cette affaire d’adultère - Rose et Ferdinand -, et la totale disparité des sanctions leur étant appliquées, cette petite forme met en perspective sexisme et assujettissement des femmes à travers les âges et les sociétés.
« …Amant dans le placard, maîtresse dans l’antichambre, le décor est prêt pour le vaudeville.
Mais - ciel, ma femme ! ciel, mon mari ! - la justice n’a rien, elle, de vaudevillesque.
Alors, que vient faire le pénal dans ces simples histoires d’amour ?
Cherchez à qui le crime profite : à un ordre moral dont la femme fait bien souvent les frais… »
En s’appuyant sur des extraits des pièces du dossier, la conférencière retrace un cas d’espèce en prenant de la hauteur par rapport à l’anecdote pour mettre toute une problématique sociale en perspective.
« …Adulter, en latin, signifie « faux, falsifié » ; alors qu’adultus désigne « celui qui a grandi ». Alors, si l’adultère reste bien une affaire d’adultes, les deux mots n’ont rien à voir. L’adultère est donc un « faux ami »... ou l’adulte... comme il vous plaira... »
À travers le regard et la parole de la conférencière, ce monologue évoque la disparité et l’inégalité flagrante d’application des peines entre hommes et femmes en matière d’adultère, ouvrant ainsi une réflexion globale sur la condition des femmes à travers les âges, les cultures et les civilisations.
Dossier de presse : Rose & Ferdinand
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